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Plus de 30 ans d’implication dans la recherche! Francine, une passionnée de la recherche, nous parle de ses expériences comme Colombo ou comme Ange, selon plusieurs. Pourquoi une telle passion ? C’est simple, l’adoption l’intriguait, l’impressionnait. Un jour, un ami adopté voulait trouver ses origines et elle lui a proposé de l’aider et la voilà partie pour plusieurs recherches à venir. Avec les antécédents de son ami et son nom avant adoption, les recherches démarrent mais n’ont pas été fructueuses. Elle a pu constater que le nom qu’il avait avant son adoption n’était pas rattaché à celui de sa mère, plusieurs enfants ayant été baptisés sous ce même patronyme.

 

Normay désire savoir qu’est-ce-que ça prend pour que Francine puisse démarrer une recherche. D’office, les antécédents sociobiologiques sont des incontournables. Elle suggère même aux gens de les demander à nouveau si ceux-ci datent de plusieurs années. Il peut y avoir quelques petites nouveautés. Les informations importantes sont la date de naissance, le lieu de naissance et le nom avant adoption. Les informations sur la région d’origine de la mère, la description de sa fratrie, l’âge des grands-parents, le décès des grands-parents, etc. sont également facilitantes.

 

Francine a eu le plaisir d’apprendre qu’elle avait une demi-sœur. Sa mère a subi une agression et a donné naissance à une petite fille. Elle a donc pu lui raconter son expérience et selon les nombreuses recherches qu’elle a à son actif, elle est en mesure de dire qu’après 1959-1960, souvent le nom donné à l’enfant correspond à celui de la mère, contrairement aux années antérieures où le nom était « fictif », donc sans lien avec les origines. À cette époque, la mère se voyait attribuer un pseudonyme lors de son passage à la Miséricorde, par exemple, afin d’éviter que les parturientes ne se reconnaissent entre elles. Par exemple, sa mère portait le pseudo de Sylvia Maria et lorsqu’elle était appelée, c’est avec ce nom qu’elle répondait. Dans son cas, elle a appris le prénom donné à sa fille via la dame qui a été sa marraine, sinon elle ne l’aurait pas connu. Les mères n’assistaient pas au baptême de leur enfant. Mais, tout de même, dans plusieurs cas, les mères connaissaient le prénom donné à leur enfant. Dans les hôpitaux comme la Miséricorde, établissement géré par les religieuses, le prénom et le nom pouvaient être attribués selon le Saint du jour, la fête chrétienne du mois, etc. Dans un hôpital public, le nom donné à l’enfant (bébé Untel) était majoritairement le nom de la mère.

 

Francine nous donne également des exemples de contacts qu’elle peut avoir avec des mères, notamment. Elle peut débuter l’entretien en parlant de généalogie, de façon plus « mollo » pour amener la personne à s’ouvrir ou y aller plus directement, mais toujours en douceur, selon les situations. L’important est d’établir la confiance, de respecter son choix, de la savoir à l’aise lorsqu’elles discutent ensemble, sans brusquerie. Il ne faut pas oublier que même si la mère pense à son enfant très souvent, le fait d’avoir un appel lui fait revivre le passé. Dans différentes situations, ce rappel n’est pas nécessairement des plus joyeux. La mère a été la première à être abandonnée par sa famille et la société en devant laisser son enfant à la crèche. De plus, si elle avait été violée, il ne fallait pas en parler car elle se faisait dire « Oui, il y en plusieurs ici qui se sont faites violer ! ».

 

Francine a également remarqué que plusieurs enfants étaient transférés pour adoption dans une région proche du lieu d’origine de la mère, tandis que d’autres se sont malheureusement promenés d’une région à l’autre.

 

La recherche, ce n’est pas magique. Il faut souvent revenir en arrière et reprendre le tout. Maintenant, l’ADN aide beaucoup dans bien des dossiers. Normay remercie Francine et lui lève son chapeau pour tout le temps mis sur chacune de ses recherches. C’est un travail très précieux. Un merci à tous les Colombos et Anges de l’adoption.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez contacter l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, normalement un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Toi, mon enfant » de Gaëtan Cruchet (disponible sur Spotify)

Loin des yeux, près du cœur : https://www.facebook.com/loin.mr.aer

Mouvement Retrouvailles : https://www.mouvement-retrouvailles.qc.ca

https://www.facebook.com/MouvementRetrouvaillesAdopteesNonAdopteesParents

Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-coeur-10-juin-2022-francine-colombo/s-78Px1mbUL16?utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

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