La semaine dernière, Lise Émond nous partager sa plus récente expérience, soit ses retrouvailles avec des membres de sa famille paternelle. Aujourd’hui, Normay reçoit sa cousine, Marie-Josée, qui nous parle de sa réaction et de ce bel événement.

 

Sa sœur Johanne l’a informé que leur frère Claude-André avait eu une demande de la part du Mouvement Retrouvailles afin de vérifier, via un profil d’ADN, si leur père ou un de ses frères pouvaient être le père de Lise. Immédiatement, Marie-Josée a ressenti un grand frisson et a tout de suite espéré que les résultats d’ADN soient positifs. Elle s’est mise dans la peau de Lise et était très excitée de pouvoir l’accueillir à bras ouverts, comme tout le reste de la famille.

 

Les résultats se sont avérés positifs et Lise a eu un très bel accueil. Marie-Josée encourage tout le monde à collaborer à de telles demandes.

 

La famille a rencontré Lise aux fêtes de Pâques. 27 personnes l’attendaient; cousins et cousines.  Marie-Josée ne voulait que la voir, la serrer dans ses bras et lui souhaiter la bienvenue. Elle l’attendait à bras ouverts et elles se sont mises à pleurer. Des traits de familles ont vite été remarqués La famille ne pouvait pas douter. Marie-Josée a connecté immédiatement avec Lise. Elles se sont trouvées plein de points communs, dont le don de soi et le côté humain des diverses rencontres.

 

Pour Marie-Josée, elle a fait partie de leur vie, mais la famille ne le savait pas. Elle veut reprendre le temps perdu. Lise et elle échangent beaucoup.  Le bonheur donné à Lise n’a pas de prix! Quelle belle expérience pour tous. Ce sont des moments uniques, des expériences très spéciales à vivre. Aujourd’hui, les gens sont plus ouverts à de telles situations et ils comprennent mieux les mœurs de l’époque et l’importance de la demande de la personne adoptée pour trouver ses origines. Marie-Josée compare le fait d’ignorer ses origines à une sorte de deuil. Il est important de connaître ses points d’attache. Le petit quelque chose qui manque doit être retrouvé pour tourner la page sur un autre chapitre de la vie.

 

Maintenant, Lise peut avoir des informations sur son père, des photos, des histoires de vie. Elle pourra, avec l’aide de la famille, avoir des images à se mettre en tête en visitant des lieux importants pour la famille. Quel bonheur à partager!

 

Merci à Marie-Josée pour ce très beau témoignage.

 

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez contacter l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, normalement un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Ton histoire » interprétée par Isabelle Boulay : https://www.youtube.com/watch?v=5sZpHJ3pOOs

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Lise Émond, directrice régionale du Mouvement Retrouvailles pour la région de la Montérégie et régions affiliées, ainsi que relationniste au niveau provincial, nous raconte ses plus récentes découvertes.

 

D’entrée de jeu, Lise nous informe qu’en 1992 elle a eu le nom de son père et l’a contacté. À ce moment, celui-ci a refusé. En 2014, lorsque Lise a appris que sa conjointe était décédée, elle l’a relancé et il l’a accueillie les bras ouverts. Tout allait très bien, mais il a demandé une confirmation par ADN. Après deux tests négatifs, cet homme n’est pas son père… Il lui faut donc trouver le bon!

 

Avec son profil d’ADN chez Ancestry et l’aide d’une bénévole, les résultats obtenus démontrent que son père est un de trois frères identifiés. Un est décédé et deux sont toujours vivants. Après quelques recherches, un des enfants de l’aîné des trois frères est localisé et le Mouvement Retrouvailles lui adresse une lettre expliquant la situation et demandant leur collaboration. Il répond positivement très rapidement. Son père, Maurice, âgé de 98 ans, accepte de faire son profil d’ADN, sachant fort bien que ce n'était pas lui le père car il n’a jamais trompé son épouse avec qui il est marié depuis 1946. En effet, le test présente les résultats comme étant l’oncle de Lise. Donc, son père serait Fernand, décédé en 1984, célibataire, sans enfant, considérant que l’autre frère de 96 ans ne correspondait pas au profil.

 

Lise est donc entrée en contact avec la famille, notamment sa cousine, fille de Maurice. Elle a été très bien reçue. Une fête de famille avait lieu pour souligner l’anniversaire d’une tante, mais Lise trouvait que ce n’était pas la bonne occasion. Par la suite, oncle Maurice est décédé en septembre. Lise n’était pas à l’aise de se présenter aux funérailles. Comme sa cousine organisait une rencontre familiale pour la fête de Pâques, il a été décidé que ce serait l’occasion idéale pour rencontrer la famille. Ce qui fut fait récemment. Lise, accompagnée de ses filles, était très attendue. Une très belle rencontre familiale que Lise nous raconte plus en détails.

 

C’est comme si elle avait toujours été là. Beaucoup de similitudes. Elle se sentait bien parmi eux.

 

Elle avait ce besoin de toucher à quelqu’un qui avait sa peau, son sang, ses gènes. Elle remercie son cousin d’avoir donné suite à sa demande. Sans lui, elle n’aurait pu vivre cette belle relation familiale.

 

À 75 ans, elle vient de boucler la boucle. Il ne faut pas désespérer!

 

Sa cousine Johanne est intéressée à nous raconter comment elle a vécu cette expérience. À suivre prochainement !

 

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez contacter l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, normalement un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Les gens qu’on aime » interprétée par Jean-Marc Sauvagnargues : https://www.youtube.com/watch?v=ZBwNOybcGw0

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La semaine dernière, une émission a été enregistrée, mais non diffusée, considérant qu’il y avait trop de détails personnels révélés sur les personnes recherchées. Comme nous désirons respecter tous et chacun, il a été décidé de vous transmettre, par la voix de Caroline Fortin, les informations concernant l’avis de recherche pour Rachel Bluteau. Toutes nos excuses à madame Bluteau, mais nous croyons que toutes les informations fournies viendraient nuire à ses chances d’obtenir une belle collaboration des gens éventuellement contactés.

 

Rachel Bluteau est née le 21 mai 1947 à 14 h 30, la Clinique St-Joseph de Québec. Le médecin accoucheur était Dr. R. Laberge. Elle a été baptisée Marie Rachel Morin, le 22 mai 1947 à la Crèche St-Vincent-de-Paul, où elle a été transférée en vue d’adoption. Elle pesait 6 ¼ livres et mesurait 20 pouces. Elle a été admise dans sa nouvelle famille le 25 décembre et adoptée légalement en février 1949.

 

Selon les informations au dossier, sa mère avait 20 ans, canadienne-française, originaire de la région de la Chaudière-Appalaches. Elle travaillait dans le service domestique, comme plusieurs mères-célibataires de l’époque qui devaient laisser leur enfant pour adoption. Ses parents étaient vivants et il est indiqué que sa mère était épileptique. Elle était issue d’une famille de 10 enfants, dont un garçon serait décédé à 20 ans, d’une maladie pulmonaire. La mère de Rachel avait déjà eu une fille, laquelle était âgée d’un an en 1947.

 

En 2019, Rachel a fait une demande au CIUSSS et on lui a fourni le nom de sa mère, Agathe. Mais celle-ci avait placé un veto de contact au dossier. En 2021, selon le CIUSSS de la Capitale Nationale, sa mère était toujours vivante, donc âgée de 94-95 ans.

 

Il est indiqué que le père de Rachel avait 33 ans, sobre et robuste, aussi de la région de la Chaudière-Appalaches, issu d’une famille de 18 enfants dont le père est décédé de problèmes cardiaques et dont la mère était vivante et en bonne santé. Il ne serait pas officiellement reconnu au dossier. Ce qui laisse prévoir qu’en juin prochain, Rachel pourra faire une demande pour obtenir le nom indiqué au dossier, même si celui-ci n’est pas officiel.

 

Rachel a demandé l’aide d'une bénévole pour sa recherche. Plusieurs informations ont été trouvées. Si la personne visée est bien la bonne, elle se serait mariée en Estrie l’année suivant la naissance de Rachel. Elle aurait eu 2 fils et 1 fille, décédée au cours des dernières années. La belle-sœur de la personne identifiée serait décédée récemment et, outre ses enfants et petits-enfants, la seule personne laissée dans le deuil est sa belle-sœur « Agathe », donc, si les recherches sont exactes, la mère de Rachel serait toujours vivante et âgée de 97-98 ans.

 

Rachel, comme plusieurs adoptés à l’époque, a appris à l’école qu’elle était une « enfant de la crèche »… À son retour à la maison, des questions et des réponses s’imposaient. Sa mère lui a expliqué qu’elle avait fait une promesse d’adopter un enfant si elle guérissait de la tuberculose. Guérison obtenue, promesse tenue. Agathe a été adoptée, ainsi qu’un petit garçon qui portait le nom d’origine de « Damas Gosselin ».

 

À 76 ans, Rachel pense toujours à ses origines. Elle ne juge personne, sachant très bien que les mères n’avaient d’autres choix que de laisser leur enfant à d’autres mains. Elle aimerait bien pouvoir mettre un visage sur celle qui lui a donné la vie.

 

Rachel nous mentionnait également qu’elle et son conjoint avait adopté un garçon, David. Elle l’encourage à faire des recherches, mais il ne semble pas ressentir le besoin de retrouver, quoique le côté paternel semble l’attirer davantage, son père était d’origine arable. Rachel respecte le tout. Chacun fait ses démarches si et quand il en ressent le besoin.

 

Nous espérons que Rachel puisse obtenir réponses à ses questions très bientôt.

 

En conclusion, on parle du colloque du 25 mai 2024 à St-Jean-sur-Richelieu. Faites vos réservations rapidement! Le temps file.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez contacter l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, normalement un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Chanson pour toi ce soir » interprétée par Ginette Reno :  https://www.youtube.com/watch?v=ZlZ9Gq6jg2M

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À nouveau et avec grand plaisir, Normay reçoit Céline Williamson, une mère d’origine qui a dû donner sa fille en adoption, au Québec, dans la période après-guerre. Comme plusieurs, il s’agissait d’une adoption forcée. Sa fille a été adoptée par un charmant couple du Québec, ceux-ci croyant que les parents étaient décédés dans un accident, selon les dires des autorités de l’époque. Sa fille a donc grandi pensant que ces deux parents étaient réellement décédés et qu’elle était donc orpheline avant son adoption.

 

Cependant, lorsque sa fille, rendue à l’université, a découvert l’histoire des adoptions de l’époque de sa naissance et des faussetés véhiculées pour faciliter l’abandon et l’adoption, elle se questionnait sur la véracité de son histoire. C’est donc à ce moment qu’elle a entrepris des démarches auprès des centres jeunesse. Céline avait, elle aussi, fait une demande auprès des autorités, mais lorsque la demande de sa fille a été traitée, on ne trouvait pas le dossier. Afin de pousser l’enquête, sa fille a dû verser une somme au centre jeunesse et, comme par hasard, le dossier a été rapidement retrouvé et placé au-dessus de la pile. L’intervenant a donc avisé sa fille qu’ils avaient trouvé sa mère. C’est en 2000 que Céline a été contactée et qu’une lettre lui a été transmise. Les retrouvailles se sont déroulées par la suite et Céline a pu également rencontrer les parents adoptifs de sa fille.

 

Céline mentionne que lorsqu’elle a pu voir les antécédents sociobiologiques que sa fille avait reçus, elle a constaté des iniquités et divergences à la vérité. Des questions et réponses étaient indiquées sur les documents, mais Céline n’aurait jamais répondu à de telles demandes…

 

Céline donne du temps à « Origins Canada », en Alberta. Elle mentionne que les dossiers d’adoption sont ouverts depuis 2004, et ce, au grand complet. L’Alberta n’étant pas sous le joug de la religion, l’information est devenue plus facilement accessible, comme dans d’autres provinces. Au Québec, la divulgation d’informations arrive au compte-gouttes. Elle peut constater que les mêmes traumatismes, sentiments, émotions et questionnements sont ressentis par les mères d’origine et la personne adoptée, que ce soit en Alberta, au Québec ou ailleurs. Il y a de belles et moins belles réussites, comme partout.

 

Sur la façon de présenter la loi au Québec, Céline trouve que les publicités font peut aux parents d’origine. On leur dit que leur identité sera révélée malgré qu’il y ait déjà un refus au dossier. Pour ces mères, ceci peut représenter une crainte d’être retrouvée et d’être jugée. Elle est heureuse de l’ouverture, mais elle considère qu’il faudrait mieux protéger et aider les parents d’origine dans une telle situation. D’une même voix, Normay et Céline mentionnent aux gens de ne pas contacter directement les parents lorsque leur identité sera connue. L’accompagnement est très important. Pour bien des mères, notamment, ce sera un choc, même si elles ont pensé à leur enfant toute leur vie. Les mères n’oublient pas, mais certaines restent prises dans ce temps-là. Il faut qu’elles aient le temps de travailler sur soi et d’apprivoiser la nouvelle situation.

 

 

Sur une note encourageante, Céline nous informe que la demande d’excuses officielles de la part du gouvernement fédéral envers les mères ayant fait partie de celles dont les adoptions ont été forcées, recommandées dans le rapport sénatorial « Honte à nous », en 2018, serait rendu sur le bureau du Premier ministre. Y aura-t-il des excuses officielles avant juin prochain? Ce serait un mois doublement intéressant!

 

Normay remercie chaleureusement Céline et lui promet qu’elles se reparleront à nouveau.

 

 

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Chanson (référence) « Le vol d’un ange » par Céline Dion : https://www.youtube.com/watch?v=yfrkl-PNapg

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Cette semaine, Normay reçoit une dame de la Gaspésie, Luce (Lucille) Jean. Elle est née le 20 mai 1962 à l’Hôpital de Gaspé et a été adoptée à 9 mois. Avant son adoption, elle se nommait Lucille Dumas. Comme plusieurs, se nom de famille est probablement fictif, mais qui sait? Sa mère avait 17 ans, pesait 135 livres, mesurait 5 pieds et 4 pouces. Elle avait les cheveux bruns, les yeux bleus et un teint clair. Elle avait complété une 10^e année de scolarité et n’occupait aucun emploi à sa naissance. Elle restait à la maison. Son père était un bûcheron âgé de 24 ans.

 

Luce a fait plusieurs recherches via les centres jeunesse. Il y a quelques années, sa mère aurait été contactée, mais elle n’était pas prête à la voir. Fort possiblement que son conjoint et ses enfants n’étaient pas au courant de la situation et qu’elle ne voulait pas révéler son secret. Luce respecte le tout, mais elle espère que cette dame pourra changer d’idée éventuellement ou que d’autres membres de la famille puissent se manifester.

 

Comme plusieurs, elle a fait faire son profil d’ADN et elle est en attente de résultats.

 

Nous lui souhaitons la plus grande des chances pour la suite.

 

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Chanson (référence) « Et je t’aime encore » par Céline Dion : https://www.youtube.com/watch?v=dGrAFILbfVI

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En cette première semaine de mars, nous désirons faire un petit rappel des activités à venir au sein du Mouvement Retrouvailles. Caroline Fortin nous informe donc du prochain souper-rencontre de Thetford, le vendredi 8 mars, 18h00, au Restaurant St-Hubert du boul. Frontenac, du café-rencontre de Québec, le lundi 11 mars, 19h00 (tenue de l’AGA régionale et discussions ad-lib) et de la prochaine Assemblée générale annuelle (AGA) provinciale, le samedi, 16 mars 2024, à 11h30, au local A-2076, du Pavillon A du Cegep Garneau à Québec. Lors de cet AGA, il y aura présentation du rapport annuel d’activités, des états financiers et élections aux postes de président(e) et trésorier(ère). Un café-rencontre se tiendra également le 5 avril à St-Hubert, en Montérégie.

 

Caroline nous donne un peu plus de détails sur le prochain colloque annuel, lequel se tiendra la samedi 25 mai 2024 au Quality Hotel de St-Jean-sur-Richelieu, de 13h30 à 22h00, incluant des informations sur les nouvelles mesures en vigueur en juin prochain, une conférence de Johanne Lemieux et une conférence-témoignage interactive avec Patrice Godin et, naturellement, un excellent souper. Cette journée promet d’être bien remplie. Il est important de réserver rapidement vos places. Vous pouvez trouver les formulaires de réservation sur notre page Facebook, le site Internet et dans le dernier Info-Retrouvailles. Le coût est de 65 $ par personne.

 

À ne pas oublier, la diffusion du documentaire « Retracer ses origines », animé par Patrice Godin, dès le 21 mars 2024, à 19h30, sur Canal-Vie. Il y aura 8 épisodes de 30 minutes durant lesquelles quelques personnes viendront parler de leur expérience et leurs démarches pour retracer leurs origines. De beaux dénouements sont à prévoir.

 

Le Mouvement Retrouvailles fait partie du COCON adoption Québec, lequel organise son 3^e Forum, les 3 et 4 juin au Centre des congrès de Lévis. Ce forum se veut un endroit pour rejoindre les différents intervenants du monde de l’adoption et discuter de l’adoption au Québec sous différentes facettes.

 

Lors de l’émission, il y a différents échanges sur les sujets abordés lors du colloque et/ou des activités. Nous invitons également les gens à nous faire des suggestions d’endroit ou d’organisations pour présenter des conférences données par Lyne Perron, en collaboration avec le Mouvement Retrouvailles.

 

Nous espérons vous rencontrer lors d’une de nos activités.

 

 

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Chanson (référence) « Je te trouverai » par Adamo : https://www.youtube.com/watch?v=v0yJXZ5gh2s

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On débute le mois de mars avec un avis de recherche. Christine et quatre autres membres de la famille recherchent un demi-frère, né en novembre 1964 à l’Hôpital Ste-Marie de Trois-Rivières. Il porterait comme prénom(s) et/ou nom, Christian Martin ou Martin ?? Leur mère avait 34 ans à sa naissance. Elle habitait Ville-Joie St-Dominique à Pointe-du-Lac avant sa naissance. Son mari, le père de ses enfants, est décédé en 1962 et elle est devenue veuve avec six enfants à sa charge. Elle a accouché sous le pseudonyme de Suzanne Martin. Après avoir discuté des événements avec le curé de la paroisse du petit village, il a été décidé qu’il était préférable de confier l’enfant à l’adoption, compte tenu de la situation.

 

À cette époque, les sœurs aînées étaient assez vieilles pour avoir connaissance de tout ceci, mais la mère n’en a jamais parlé. Ce n’est qu’en 1986 que Christine a appris l’existence d’un demi-frère, le cadet de la famille. Christine avait alors 25 ans et était, jusqu’à ce jour, la cadette. Lorsqu’elle a appris cette nouvelle, elle avait besoin de le retrouver. C’était son sang. D’ailleurs, elle mentionne qu’elle a souvent dit à sa mère qu’elle aurait aimé avoir un petit frère et qu’elle aurait pris soin de lui. Intuition ? Sa mère restait muette.

 

Des démarches de retrouvailles ont été entamées auprès du CIUSSS de Trois-Rivières en 2002, auprès du Mouvement Retrouvailles en 2024 et un profil d’ADN d’une des sœurs a été fait avec « My Heritage ». La famille espère que tout ceci portera fruits et que leur demi-frère répondra à l’appel.

 

En juin prochain, avec les nouvelles mesures en poste, il sera possible d’avoir plus de détails, mais il y aura assurément de longs délais. Il faudra s’armer de patience et continuer de se croiser les doigts. Il est important d’aller chercher de l’aide, que ce soit au Mouvement Retrouvailles ou, pour l’ADN, chez Carrefour ADN. Les gens sont là pour aider.

 

Christine remercie Normay pour les bons conseils et pour l’écoute accordée à leur situation. Elle recommande aux gens de ne pas hésiter à la contacter.

 

Bonne chance à la famille.

 

 

 

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Chanson (référence) « Mon frère » interprétée par Annie Cordy : https://www.youtube.com/watch?v=LIaFMWNceCI

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Pour cette dernière émission de février, Normay s’entretient avec Martine Dalphond, dont le père a été adopté, mais qui est malheureusement décédé en 2019. De son vivant, son père n’avait pas d’intérêt à retrouver ses parents biologiques et Martine a respecté son choix. Il est né à Montréal, le 31 mars 1947. Il a été admis à la Crèche d’Youville, d’où il a été adopté en octobre de la même année.

 

Lors de sa première grossesse, Martine a réalisé l’impact que l’adoption de son père avait sur elle. Une partie de sa génétique lui était manquante. La graine a été semée et la curiosité l’a emportée. Son père avait souffert d’une maladie génétique, soit la maladie de Parkinson. C’est donc en 2023 que Martine a décidé de se faire le cadeau d’une trousse de prélèvement d’ADN chez Ancestry, afin de l’aider à trouver des réponses sur ses antécédents familiaux paternels. Oh! Surprise! Deux correspondances assez fortes en ressortent. Elle a donc contacté ces deux personnes et, pour l’instant, une seule des deux lui a répondu. Linda, qui vit en Ontario, lui donne quelques réponses. Elle et sa sœur ont la même mère, mais pas le même père. Il s’avère que le père de Linda est Floyd McLaughlin, né en 1928 et décédé à 83 ans, en 2011, en Ontario. Il serait également le grand-père de Martine, donc le père de son père. Cet homme avait alors 19 ans à la naissance du père de Martine et il était membre des Forces armées canadiennes. Il n’a jamais parlé d’une possible grossesse à cette époque. Il n’était peut-être pas au courant.

 

Linda, devenue la tante de Martine, est bien contente de ce dénouement. Elle dit avoir toujours senti qu’il lui manquait quelque chose à sa vie. Elle avait peine à prendre sa place dans la vie. Lorsqu’il y a échange de photos entre elle et Martine, la ressemblance entre les deux hommes est frappante. Elle est bien désolée de ne pas avoir pu le connaître, mais le lien entre elle et Martine est très fort. Elles se verront sous peu. Pour l’instant, elles communiquent régulièrement par téléphone.

 

 

Martine, comme plusieurs personnes reliées au monde de l’adoption, n’est pas en mesure de s’identifier aux Dalphond. Il n’y a pas de ressemblances. Comme plusieurs, elle a cherché des ressemblances sur des visages rencontrés au travail, au centre d’achats, etc., mais…

 

Elle est bien heureuse de savoir qu’en juin prochain, à titre de descendante de premier degré d’une personne adoptée décédée, elle pourra entamer les démarches pour en savoir plus. C’est excitant pour elle. Ses enfants sont bien heureux pour elle, mais ils n’ont pas le même besoin de retrouver. Martine nous tiendra au courant des développements, après sa rencontre avec Linda.

 

Nous lui souhaitons une très belle rencontre et d’autres résultats positifs éventuellement.

 

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À chaque semaine, Normay nous offre de beaux témoignages et des avis de recherche. Cette semaine, elle reçoit Linda Daoust, née le 20 juin 1954 à l’Hôpital de la Miséricorde de Montréal, sous le nom de Marie Linda Tousignant. Elle pesait 9 livres et mesurait 20 pouces. Elle est née après 42 semaines de grossesse, d’une mère célibataire, Hélène Gravel, née en 1930 et décédée à 73 ans en 2003 de diabète.

 

Sa mère a consenti à l’adoption le 4 janvier 1955 seulement. Elle a travaillé à la Crèche de la Miséricorde pour payer sa pension car elle désirait voir sa fille et voulait la garder. Sa mère espérait avoir l’appui de sa mère, mais celle-ci lui écrivait en lui disant qu’elle ne voulait pas s’impliquer et qu’elle ne devait pas revenir à la maison. Sans ressource, elle a dû consentir à l’adoption. Linda a été placée dans sa famille adoptive en mars 1955 et adoptée légalement en novembre de la même année. Avant son placement, sa mère avait amassé des jouets qu’elle lui a remis à son départ. Elle aurait également verbalisé son désir que sa fille la recherche un jour.

 

Sa mère était fille unique, d’une mère infirmière et d’un père camionneur pour la voirie. Elle a été placée jusqu’à l’âge de 5 ans à la Crèche Sault-aux-Récollets, de 5 à 15 ans elle était résidente chez les Révérendes Sœurs de la Présentation de Marie, où sa mère s’occupait de son instruction. De 15 à 18 ans, elle était chez les Religieuses du Très-Saint-Nom-de-Jésus. Elle était considérée comme une jeune fille « rebelle »… À l’âge de 18 ans, elle retourne chez sa mère, mais après quelques semaines le Tribunal de la jeunesse l’aurait accusée d’insubordination et elle a été placée jusqu’à majorité, 21 ans, chez les Sœurs du Bon-Pasteur. Elle est revenue à la maison à 21 ans, mais les relations n’étaient pas bonnes. Elle devait appeler sa mère « ma tante » et sa mère l’appelait « mademoiselle ». Quelle vie de tristesse! Pauvre dame!

 

Il est noté au dossier que durant son séjour à la Miséricorde, sa mère a poursuivi une formation pour devenir aide-infirmière. Elle en profitait également pour aller voir sa fille régulièrement. Elle a difficilement vécu le rejet de sa mère et a dû recevoir de l’aide psychologique.

 

Linda a su à l’âge de 6 ans qu’elle avait été adoptée. Elle a grandi dans une très bonne famille et ne voulait pas chercher ses origines. Sauf que… avoir su ce qu’elle sait maintenant… elle aurait fait des recherches plus tôt. Elle vit avec des remords. Elle a la sensation d’avoir abandonné sa mère à son triste sort. Mais, le passé ne peut être refait, malheureusement.

 

Aujourd’hui Linda aimerait savoir si elle a de la fratrie ou de la famille qui pourrait lui parler de sa mère. Pour son père, elle sait uniquement qu’il était blond aux yeux bleus et qu’il ne s’agissait pas d’une relation régulière. Elle a fait son profil d’ADN, sans résultat probant pour l’instant. Deux dames l’aident dans sa quête, ainsi que quelqu’un chez Carrefour ADN. Elle a bien espoir de trouver. Elle demeure confiante.

 

Nous lui souhaitons bonne chance.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez contacter l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, normalement un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « J’irai » de Caroline : https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=5QZESehV_Hg

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Cette semaine, on parle de persévérance et respect. Normay reçoit Nancy Lessard, une personne adoptée qui a eu la chance de rencontrer sa mère, Claire, en 1990, suite à la demande de retrouvailles de celle-ci. Nancy a également fait la connaissance de sa sœur Francine, également confiée à l’adoption, ainsi que de Caroline et Stéphane, sa demi-sœur et son demi-frère maternels. La vie est étrangement faite. Claire, Nancy et Francine demeuraient toutes trois en Abitibi, soit à Amos, Val d’Or et Rouyn. Nancy et Francine ont suivi le même parcours scolaire et se croisaient dans les corridors de l’établissement, sans savoir.

 

Claire leur ayant confirmé que le père de Nancy et Francine était Clément, donc qu’elles sont des sœurs à part entière. C’est en décembre 2022 que Nancy a décidé de faire son arbre généalogique maternel et paternel. À retenir, un cousin, José Eduardo était également un enfant adopté du côté paternel.

 

Nancy fait son profil d’ADN avec Ancestry et suit les formations et aides du groupe Carrefour ADN. Une correspondance assez forte, Tony, à 995 cM et plusieurs autres correspondances intéressantes dans les 500-600 cM, la mène dans l’Ouest Canadien. Étrange!  Elle demande à sa sœur Francine de passer également un test, au cas où elle pourrait avoir plus d’informations. Oups! Francine présente 1 548 cM avec Nancy, donc, elle est sa demi-sœur… et les correspondances paternelles ne sont pas les mêmes. Notamment, José Eduardo est une correspondance de Francine, mais pas de Nancy. Donc, Clément n’est pas le père des deux filles. En grattant un peu, Nancy a appris qu’à l’été 1968, Claire et Clément ont cessé de se fréquenter quelques temps…

 

Caroline et Stéphane ont également fait un test d’ADN et les résultats confirment que les 4 enfants sont de la même mère. Mais, maintenant, qui est le père de Nancy? Avec les renseignements connus de sa correspondance Tony, 3 frères pouvaient être le père potentiel. Avec de multiples contacts, il a été possible de trouver le père, toujours vivant, à Rimouski. Celui-ci l’informe que sa fille Suzanne n’est pas prête à aller plus loin pour l’instant et l’informe qu’il a une autre fille, Annie, qui a été adoptée et qui réside dans la région de Québec. Nancy retrace donc cette Annie et lui présente la situation. Stupéfaite, sceptique, elle accepte de passer un test d’ADN… Qu’en est-il ?

 

Vous connaîtrez les résultats lors du prochain documentaire « Retracer ses origines » sur Canal-Vie, à compter du 21 mars prochain.

 

Ne lâchez pas! Faites confiance à la providence. Restez dans le respect. Accueillez l’autre qui a besoin de réponses. Ce sont les conseils que Nancy vous propose.

 

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez joindre l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Y’a une étoile pour vous» : interprétée par Angèle Arsenault : https://www.youtube.com/watch?v=c8Sk1ArA668

 

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