Cette semaine, Normay reçoit Cindy, une jeune femme née en 1981 à l’Hôpital général de Port-au-Prince, en Haïti et adoptée à l’âge de 3 mois par une famille québécoise. Comme la majorité des personnes adoptées, elle a toujours cherché sa famille. Petite, elle regardait par la fenêtre dans l’espoir que sa mère d’origine arriverait; celle qui est demeurée avec elle à l’hôpital pendant un mois avant son transfert à l’orphelinat. Elle a vite compris que ça ne fonctionnait pas de cette façon et qu’elle devrait entreprendre des démarches.

 

C’est donc à 18 ans qu’elle se déplace en Haïti. Après avoir dû débourser de l’argent à trois reprises, soit disant pour faire plus de recherche, elle a cessé. Elle est allée visiter l’orphelinat Notre-Dame-des-Victoires (reconstruit après que l’original ait été ravagé par un feu) et a pu y rencontrer la religieuse responsable de l’époque, laquelle était assez âgée. Celle-ci n’avait pas de souvenance de son passage. Cindy a pu constater que l’argent versé par les parents adoptants ne va pas nécessairement à l’orphelinat, si l’on regarde les repas servis et les vêtements des enfants. Elle a visité plusieurs orphelinats et hôpitaux, pour constater la même chose. Où va donc cet argent? Ses parents lui ont dit qu’ils avaient dû verser 10 000 $ lors de son adoption pour la nourrir, la vêtir et pour l’examen médical avant l’adoption… Cette somme n’a peut-être pas servi uniquement à offrir du confort aux enfants.

 

Afin de mettre toutes les chances de son côté, elle a ajouté « Sabine », son prénom d’origine, à son prénom légal. Donc Sabine Cindy Jobin a participé à plusieurs entrevues radiophoniques et télévisuelles, sans succès. Elle a décidé, par la suite, de réunir des témoignages de personnes adoptées en Haïti et d’en faire un documentaire intitulé « Adoption : Victimes collatérales ». On peut voir ce documentaire sur YouTube, notamment. À noter, une personne a témoignée, sous couvert de l’anonymat, qu’elle allait en Haïti pour falsifier des papiers. Son documentaire a été sélectionné par plusieurs festivals de films, ce qui a permis un grand visionnement et a servi à quelques-uns de retrouver leur famille. Mais Cindy n’a toujours pas retrouvé la sienne. Cependant, retrouver pour les autres lui redonne beaucoup. Elle a l’impression de vivre les retrouvailles.

 

Ses parents craignaient de la perdre, comme plusieurs parents adoptants. Elle fait donc ses démarches seule, en respectant leur choix. Elle a quatre parents et donc plus d’amour à donner. Aucune crainte qu’elle laisse ses parents adoptants dans l’éventualité où elle retrouverait ses origines.

 

Cindy a également créé un organisme « Haïtiens adoptés – Haitian adopted » que l’on peut retrouver sur Facebook. Cet organisme a permis la réunification de 45-50 familles. Elle a également composé une chanson, dans laquelle ont y entend les mots représentants les émotions que plusieurs vivent et pour passer un message clair. La chanson s’intitule « Crier ton nom » et vous pouvez la retrouver sur YouTube, Spotify, etc. Nous la diffusion à la fin de cette émission.

 

Normay félicite Cindy pour ce magnifique travail qu’elle a fait et continue à faire. Elle lui souhaite de retrouver et de venir en faire un témoignage.

 

Nous vous laissons écouter ce magnifique témoignage et en découvrir les différentes facettes avec plus de détails.

 

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si oui, vous pouvez joindre Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Crier ton nom » de Sabine Cindy Jobin : https://www.youtube.com/watch?v=8piazJINfPo

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Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-cur-28-novembre-2025-cindy-jobin-adoptee-autricecompositriceinterprete/s-AxqdQ0uTWor?si=a4f68a2afd7d46fcbf304d2bbf5460f0&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

Aujourd’hui, vous entendrez un magnifique témoignage de Jocelyne, la fille de Thérèse, une personne adoptée âgée maintenant de 93 ans.

 

Thérèse avait fait des démarches en 1990, mais peu de renseignements lui avait été fournis à ce moment. C’est après avoir rencontré Lise Émond du Mouvement Retrouvailles, en mai dernier, par personne interposée, que Jocelyne a relancé le tout. Sa mère, Thérèse, avait fait faire son profil d’ADN en 2023, mais ne sachant trop quoi faire avec cela, le tout est resté en suspens. Lise lui a donc suggéré d’aller vers un guide spécialisé en la matière pour l’aider à comprendre les résultats obtenus. C’est ainsi que Maude est arrivée dans leur vie. Elle a fait très rapidement l’analyse et a pu identifier les parents d’origine de Thérèse.

 

Par la suite, Sonia a pris la relève pour établir un contact avec la famille et c’est ainsi que Thérèse a pu en savoir plus sur celle qui lui a donné la vie. Un fait très touchant dans l’histoire de Thérèse a été de savoir que sa mère d’origine avait pris des nouvelles d’elle pendant six ans, via un intermédiaire en contact avec sa mère adoptive. La mère adoptive de Thérèse avait d’ailleurs une pile de lettres concernant les échanges. La mère s’informait de son développement. Est-ce qu’elle se tient la tête? Est-ce-qu’elle reste assise? Mange-t-elle bien? Est-ce qu’elle rampe, qu’elle marche? Etc. Et c’est lorsqu’elle a pu constater que sa fille se développait bien et qu’elle apprenait bien lors de son entrée en première année qu’elle a cessé de prendre des nouvelles. Sa fille était correcte.

 

Récemment, suite aux contacts établis, Thérèse a pu rencontrer trois sœurs âgées entre 76 et 83 ans. Wow! Une très belle rencontre. Elles ne connaissant pas du tout l’existence de Thérèse, mais ces belles personnes ont été ouvertes et très généreuses. Naturellement, il y a eu échanges de photos, d’informations, d’histoire de vie. Leur mère a vécu jusqu’à l’âge de 104 ans.

 

Maintenant Thérèse a pu dire : « Enfin, je ressemble à quelqu’un ! Je ne croyais pas vivre ça de mon vivant! ».

 

Nous vous laissons écouter ce magnifique témoignage et découvrir plus en détails cette belle histoire.

 

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si oui, vous pouvez joindre Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Comme une plume au vent » par Sylvain Cossette : https://www.youtube.com/watch?v=3YkYIeDVLq0

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Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-coeur-21-novembre-2025-jocelyne-villeneuve-temoignage?si=688f01e40e954a3e99149a04d2942141&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

En ce mois de novembre 2025, Caroline Fortin, présidente du Mouvement Retrouvailles, nous fait un tour d’horizon de plusieurs activités qui se tiendront de différentes façons et/ou sur diverses plateformes numériques, dans le cadre du mois de novembre « Mois national de sensibilisation à l’adoption ». Balados, podcast, webinaires, témoignages, lecture, rencontres, etc. Faites votre choix!

 

Que ce soit pour le Mouvement Retrouvailles ou pour d’autres organismes, plein d’activités sont à prévoir pour répondre aux besoins de tous. Que ce soit au niveau des adoptions du passé, des adoptions nationales ou internationales, des adoptions d’enfants à besoins particuliers, en banque mixte, en placement à majorité, par des parents de même sexe, etc. il y en aura pour tous et chacun.

 

À noter que le Mouvement Retrouvailles tiendra un kiosque au Salon 50+ (FADOQ) de St-Hyacinthe, les 15 et 16 novembre, de 10h00 à 16h30. N’hésitez pas à vous y présenter.

 

À retenir également, un webinaire sera disponible le 27 novembre, à 12h00, pour le dévoilement d’un sondage sur la perception de l’adoption par les québécoises et québécois. Une inscription gratuite en ligne est nécessaire.

 

Caroline invite donc tout le monde à visiter la page Facebook du Mouvement et/ou le site Internet et/ou l’Info-Retrouvailles pour plus de détails sur les événements à venir.

 

Bon mois national de sensibilisation à l’adoption!

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Chanson (référence) « Une chanson pour nos parents » interprète inconnue : https://www.youtube.com/watch?v=3Fgw_lGt2HY  

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Julie Brière cherche son frère né Jean Denis, le 8 avril 1969, à l’Hôpital Christ-Roi de Nicolet. Sa mère l’a mise au courant de son existence et l’a informée qu’elle avait déjà fait des démarches pour le retrouver, mais qu’elle avait pu obtenir bien des informations, mais son fils a refusé de la rencontrer. À ce moment, il y a de cela plus de 10 ans, il avait toujours sur le cœur son abandon et ne désirait pas de contact. Sa mère a trouvé cela très difficile. Elle aura 75 ans en décembre.

 

Cependant, aujourd’hui, Julie aimerait pouvoir le rencontrer, ne serait-ce qu’une fois, dans un endroit neutre. Elle voudrait lui parler de la famille, de son frère et de son récent bébé.

 

Selon les informations reçus par les services sociaux lors des démarches antérieures, il aurait deux enfants (1 fille et 1 garçon), il est marié, avait les cheveux blonds et les yeux bleus (crâne rasé), portait des lunettes et habitait en Mauricie. Il avait une belle vie et allait très bien.

 

S’il se reconnaît ou si quelqu’un connaît cette histoire, n’hésitez pas à contacter le Mouvement Retrouvailles.

 

 

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Chanson (référence) « Cherche encore » par Céline Dion : https://www.youtube.com/watch?v=BjOzAEyyZu0

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Nicole nous raconte son histoire de retrouvailles récentes. Au départ, elle ne cherchait pas. Elle était bien dans ce qu’elle vivait et ne ressentait pas ce besoin qu’ont plusieurs personnes adoptées, que de savoir. Son frère, aussi adopté, avait ce besoin et c’est en suivant son parcours qu’elle a décidé de faire le grand saut. Ça pourrait être intéressant!

 

En 2008, tout comme son frère, elle a demandé ses antécédents sociobiologiques et ça s’est arrêté là. Il est certain que lorsqu’elle était enceinte, elle se posait des questions sur ses antécédents médicaux, mais elle finalement continué sans. Elle avait de bons parents, la vie était belle. Pourquoi rechercher? Elle croit qu’elle avait peut-être peur d’être le fruit d’un viol. Mais, savoir d’où elle venait, de quelle région, etc. la chicotait un peu, mais sans désir de rencontrer.

 

C’est donc en 2024, lorsque son frère a fait sa demande suite aux nouvelles mesures législatives, qu’elle a fait le grand saut, sans vraiment d’attente. Son frère a appris, en mai de cette année, que ses parents étaient décédés. Il n’a donc pu les connaître. Cependant, il a pu faire des contacts avec des membres de la famille.  Et, surprise! Le 2 juillet 2025, un travailleur social contacte Nicole. Celui-ci très sympathique et très prévenant, lui donnait des informations et s’assurait qu’elle était confortable avec celles-ci et si elle désirait poursuivre. Elle apprend donc le nom de sa mère décédée, le nom de ses grands-parents et qu’elle a un demi-frère, Pierre, malheureusement décédé en 2018. Elle était en état de choc. Mais, une autre nouvelle l’attendait, un demi-frère âgé de 73 ans était toujours vivant! Wow!

 

C’était beaucoup d’émotions pour Nicole, laquelle avait perdu son conjoint dans les mois précédents. Son frère adoptif a pu trouver, grâce à l’ADN de Nicole, ce frère de 73 ans. Oui, ce frère et non demi-frère. Ils avaient les mêmes deux parents. Après des échanges par écrit et des rencontres virtuelles, ils se sont rencontrés très récemment. La glace est cassée. Des photos ont été échangées, des histoires de vie et, comme toute personne adoptée, tous deux cherchaient des ressemblances! Oui, ce sont deux étrangers qui se sont rencontrés et ce n’est pas évident. C’est très spécial, mais tout est positif!

 

Nicole n’avait pas de grandes attentes et elle est très satisfaite de ses retrouvailles. Son frère, Robert, quant à lui, avait plus d’attentes depuis le début de ses recherches et il n’a pas pu « remplir son tiroir » comme il le dit. Donc, Nicole encourage les gens à faire le grand pas, mais sans avoir de trop grandes attentes. De plus, il est important d’aller cherche de l’aide, de se faire accompagner, d’écouter des conseils pour être bien guidé et dirigé.

 

Pour elle, tout lui est arrivé tout cuit dans le bec, mais ce n’est pas la même chose pour tous. Elle a donc rencontré son frère, une cousine maternelle et la conjointe de son défunt demi-frère, ce qui lui a permis d’obtenir plein d’informations sur sa mère d’origine.

 

Elle doit beaucoup de cette belle histoire à son frère adoptif et il était important pour elle qu’il soit en harmonie avec sa situation, lui qui n’a pu vivre tout ceci. Ils s’accompagnent l’un et l’autre.

 

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Chanson (référence) « Ça reste dans la famille » de Michel Rivard : https://www.youtube.com/watch?v=z7VzQwZhNgI

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Cette semaine, Pierre Aubin, né en 1955, adopté en 1957, nous partage son histoire. C’est à l’âge de 9 ans qu’il a appris, sans trop comprendre, son adoption. Son père l’appelait « Marco » et Pierre se demandait pourquoi. Lors d’un souper, ses parents lui ont appris qu’ils étaient allés le choisir à la Crèche d’Youville. Il avait alors deux ans et quatre mois, et il ne parlait pas. Sa mère lui a remis une boîte métallique, lui disant que si jamais il voulait retrouver ses parents biologiques, il y plein de documents dans celle-ci. Il a alors su qu’il avait été initialement baptisé « Joseph Jean-Marie Marc Roger ». Sa grand-mère maternelle lui racontait que ses parents étaient décédés dans un accident d’automobile, même si sa mère lui disait de ne pas donner de telles informations.

 

Sa première épouse désirait qu’il fasse des recherches, mais il n’était pas prêt et il était certain de trouver deux noms sur une pierre tombale. Mais, était-ce bien vrai qu’ils étaient décédés? Sa deuxième épouse l’invitait également à faire des recherches, mais ce n’est qu’en 2018, suite à la mise en vigueur des mesures du projet de loi 113 qu’il a entrepris ses démarches. En 2021, il reçoit un sommaire de renseignements de 12 pages, sans le nom des parents, mais avec des informations intéressantes concernant son parcours de la naissance à l’adoption. Ce n’est que quelques mois plus tard qu’il a appris le nom de sa mère, originaire de Lanaudière.

 

Dans un premier temps, Pierre a pu parler à sa mère, via l’intermédiaire des services sociaux. Un moment très spécial pendant lequel ils ont échangé longuement. Sa mère avait 88 ans. Par la suite, s’en est suivie une belle rencontre physique et ils se voient régulièrement depuis ce temps. Même si des choses sont demeurées secrètes, il est très content d’avoir pu connaître sa mère d’origine.

 

Avec ce contact, il a pu connaître le nom de son père. Celui-ci demeurait en Floride. Pierre a pu obtenir son numéro de téléphone, mais les messages et textos laissés sur son téléphone sont demeurés sans retour. Il a donc engagé un détective pour tenter de le localiser. Donc, lors d’un voyage aux États-Unis, Pierre a osé aller cogner à sa porte! Il lui explique la situation, lui présente des photos, etc. Ce dernier demeure sceptique car il lui apprend que lorsqu’il a quitté la mère, elle était enceinte de deux mois. Était-ce de lui? Il en doutait. Un test de paternité a confirmé à 99,996% qu’il était le père de Pierre. Alors, tout va pour le mieux. Il se parle régulièrement encore aujourd’hui.

 

Au niveau de la fratrie, Pierre a appris qu’il avait un frère et que celui-ci, ayant fait des familles d’accueil à répétition, était plutôt révolté et agressif. Lorsque ce dernier a fait des recherches pour retrouver ses parents, sa mère ne lui a pas parlé de l’existence de Pierre. Il a connu tout le monde, mais ignorait pour Pierre. Sa mère a également eu un autre garçon et deux filles. Le père de Pierre a également eu une fille. Mais pour Pierre, les relations avec la fratrie est considérée comme un échec. Ce sont des choses qui arrivent et il n’y peut rien. Il profite donc de ce qu’il a et échange beaucoup avec sa mère et son père, majoritairement sur le présent. On ne resasse pas le passé, à moins que la porte s’ouvre. Sinon, il respecte leurs choix en la matière.

 

Même si on ignore les résultats obtenus lors de nos démarches, c’est important de le faire. Toute découverte est intéressante à savoir.

 

 

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Chanson (référence) « Fils de… » de Jacques Brel : https://www.youtube.com/watch?v=3A8pa0qJE3A

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Comme à chaque année, Lyne Perron, instigatrice du site Adoption, Émotions, Retrouvailles (A.E.R.) et recherchiste à l’émission, vient nous visiter pour nous parler de ses conférences et de ses soirées Zoom.

 

Lyne nous parle de sa plus récente conférence à Gatineau, pendant laquelle est a parlé brièvement de l’histoire des crèches, d’une journée à la Crèche St-Vincent-de-Paul, de son expérience personnelle à titre d’adoptée et à titre d’intervenante auprès du Service aux origines. Tout ceci avant d’entamer le sujet-clé « la blessure primitive » basé sur le livre « L’enfant adopté – Comprendre la blessure primitive » de Nancy Verrier-Newton.

 

Elle nous raconte avoir vécu une expérience exceptionnelle lors de cette dernière conférence. Dans un milieu intime, il y a eu place à des confidences très intimes, très profondes. Quelqu’un n’avait jamais réussi à mettre des mots sur ses blessures et cette personne est repartie avec des réponses. De très belles interactions, de baux partages.

 

Les soirées d’échanges Zoom d’A.E.R. reprennent en octobre, à tous les deux jeudis, dès le 16 octobre. Cette année, il y aura écoute d’une des capsules mensuelles traitant d’un sujet spécifique, sur laquelle il sera possible d’échanges, en plus d’informations diverses, de l’aide et des suggestions.

 

Lyne nous parle également de belles visites effectuées à la Crèche St-Vincent-de-Paul, dont une avec sa mère d’origine, pendant lesquelles elle a pu faire de belles rencontres et vivre de très belles émotions.

 

On aborde également le sujet des avis de recherche sur la page Facebook d’A.E.R., laquelle compte maintenant 24 409 abonnés. Il est important de se rappeler de ne pas divulguer le nom complet des personnes recherchées. Un prénom et une initiale ou une initiale et le nom de famille suffisent. Il y a eu des refus avant même qu’un contact puisse être établie, lorsqu’une personne a vu son identité révélée sur les réseaux. À faire bien attention. D’ailleurs, il n’est pas impossible que certains messages soient retirés de la page s’ils ne correspondent pas au respect des consignes du groupe.

 

Nous vous invitons donc à écouter cette belle émission, que nous avons tenté de résumé de façon succincte.

 

 

Bonne chance.

 

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Chanson (référence) « Mon enfance » de Barbara, interprétée par Angelina Wismes : https://www.youtube.com/watch?v=H2XSUq4Dp60

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Lucie Paquet, née sous le patronyme bulgare « Elieff », nous livre son témoignage de retrouvailles.

 

C’est en 1983 que tout a débuté, en s’impliquant bénévolement au Mouvement Retrouvailles. Comme plusieurs, elle n’avait que peu de renseignements sur son adoption, mais elle savait que sa mère était multipare, donc qu’elle avait eu au moins un enfant avant elle. Ce n’est que par le « projet-pilote » des Centres jeunesse (traitement de dossier avec contribution financière), en 1994, qu’elle a pu obtenir plus d’informations, notamment le prénom de sa mère, Colette, laquelle a été jointe et a accepté les retrouvailles. Avant d’en arriver là, elle a fait plusieurs démarches médiatiques, sans succès.

 

Avant la rencontre officielle, elle a demandé l’accord de ses parents pour aller de l’avant. Sa mère adoptive l’a rassurée et savait qu’elle était toujours sa mère. Tout s’est bien déroulé et Lucie et sa mère d’origine se sont vues pendant environ cinq mois avant que cette dernière avise son conjoint, Gilles, qu’elle avait une fille. Ils ont donc fêté ensemble la Fête des Mères, pour la première fois. Malheureusement, Colette est décédée d’un cancer en 2001. Cette mère a dû vivre bien des souffrances, ayant caché le tout pendant toute sa vie. Elle a vécu avec ses cachettes et est partie avec d’autres. Oui, Lucie a tenté de savoir si elle avait eu un autre enfant avant elle, mais elle n’a pas voulu parler du sujet. Cependant, elle lui a fourni le nom de son père, Paul-André, avec des renseignements, dont le nom de la rue sur laquelle il demeurait, soit Maréchal-Joffre.

 

Comme le monde est petit! Lors d’une visite dans un salon funéraire, Lucie entend des gens discuté et parlé de la rue Maréchal-Joffre. Elle s’approche et leur demande s’ils connaissaient un certain Paul-André. Alors oui, Paulo! Tu dois être sa fille car tu ressembles tellement à l’une de ses filles qui travaille chez A&W! Elle apprend donc qu’il est décédé, que c’était un homme qui se tenait dans les bars, qu’il aurait trompé son épouse pendant 10 ans et qu’il aurait eu un fils avec elle. Ouf! Est-ce l’enfant que Colette aurait eu avant Lucie ?

 

Quelques temps plus tard, Lucie réussi à entrer en contact avec la fille de son père, sa demi-sœur. Échanges, questions, informations, etc. et l’annonce proprement dite. C’est un choc pour sa demi-sœur car elle n’a jamais entendu parler de cette histoire. Elle prend un court temps de réflexion et décide de rencontrer Lucie. Ressemblances frappantes! Elle rencontre aussi ses autres demi-sœurs (quatre au total). Les plus âgées avaient entendu parler de cette rumeur, sans plus.

 

De par sa mère, Lucie a su que son grand-père était de la Bulgarie et qu’il avait immigré au Québec. Elle décide de faire son profil d’ADN avec Ancestry pour corroborer le tout. Et, surprise! En 2023, une dame la contacte avec une correspondance de 2 750CM. Ce sont deux sœurs…  Elles se rencontrent et Lucie peut lui fournir bien des renseignements, notamment sur le décès de sa mère et sur l’histoire des parents communs. Mais, une question se pose. L’oncle a dit que son père avait eu un fils. Y aurait-il un frère quelque part ailleurs? Si les parents se sont fréquentés pendant 10 ans, ils ont eu le temps d’avoir plus de deux enfants… Il faut donc que Lucie ait l’œil et les oreilles aux aguets pour la suite.

 

 

Bonne chance.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si oui, vous pouvez joindre Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Ensemble » de Aliocha Scheinder et Charlotte Cardin : https://www.youtube.com/watch?v=TFYB4w4Cz6k

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Cette Normay nous partage la demande d’Alain Desjardins. Il est né le 24 novembre 1956 à l’Aide à la femme de Montréal, sous le nom de Pierre Lafontaine.

 

Malheureusement, il a appris que sa mère, Pauline Lafontaine est décédée en 2012 ou 2014. Il semble que son grand-père maternel était un menuisier, probablement de la Rive-Sud de Montréal, soit Châteauguay. Il n’a pas énormément de renseignements, mais sa nouvelle demande sous le PL2 a été envoyée et est en attente de traitement.

 

Il est à la recherche de son père, lequel serait juif et serait maintenant âgé d’environ 90 ans. Mais, il semblerait qu’avec les informations au dossier, le CIUSSS n’arrive pas à le trouver pour l’instant. Il attend plus d’informations incessamment.

 

Selon ses résultats d’ADN, il aurait des ancêtres autochtones (Iroquois); ce qui vient brouiller les pistes.

 

Si jamais cette courte histoire vous disait quelque chose, faites-nous signe. C’est une bouteille à la mer… Reviendra-t-elle avec une réponse? Nous l’espérons grandement pour Alain.

 

Bonne chance.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si oui, vous pouvez joindre Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Si seulement je pouvais lui manquer » de Calogero: https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=fn0Jx6S2TR4

Loin des yeux, près du cœur : https://www.facebook.com/loin.mr.aer

Mouvement Retrouvailles : https://www.mouvement-retrouvailles.qc.ca

https://www.facebook.com/MouvementRetrouvaillesAdopteesNonAdopteesParents

 

Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-coeur-3-octobre-2025-alain-desjardins-adopte?si=ddb5bac2d9d243089880222a89d89193&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing