Pour l’avant-dernière émission de la saison, Normay reçoit Paul Gordon qui nous raconte comment il a vécu ses retrouvailles sans faire lui-même les démarches. Avant de débuter son témoignage, il suggère à chacun de prendre le temps d’y penser avant de fermer la porte à une demande ou une possibilité de retrouvailles.

 

Son témoignage sera en trois volets, soit : découverte, retrouvailles et un cadeau du ciel.

 

Découverte

 

En 1973, alors que sa famille demeure dans un quartier pauvre de Trois-Rivières, il apprend qu’il doit se reloger car l’autoroute viendra prendre la place de leur secteur. Il prend donc la décision d’acheter une maison et d’y loger également ses parents. Son père l’a remercié pour ce qu’il faisait pour eux et lui a dit que c’est là qu’il allait mourir, avec une larme sur la joue.

 

En 1976, au retour du travail, pas de réponse à la maison. Il trouve sa mère décédée, seule, dans sa chambre. Il fait donc les démarches d’usage et part à la recherche de son père, lequel vit avec un syndrome post-traumatique suite à la guerre 39-45.  Il le retrouve, dans un motel, décédé, suite à un suicide. En l’espace de 12 heures, Paul vient de perdre ses deux parents. Quel cauchemar! La vie doit se poursuivre. Au salon funéraire, de la famille maternelle, seule sa tante Rita lui dit : « Paul, je t’aime beaucoup ». Il ne l’a pas revue.

 

C’est en entreprenant le grand ménage de la maison, pour passer à une autre étape, qu’il trouve le petit coffre de sa mère, contenant une sacoche noire dans laquelle il trouve un papier sur lequel il lit : « Je donne à Jeanne, ma sœur, mon enfant. 31 janvier 1948, signé Rita Piché ». Tante Rita était sa mère…Mais, qui est son père? On lui confirme dans la famille qu’il est bien un « Gordon ».

 

Retrouvailles

En 2018, il reçoit un message de Nancy, qui cherche un Paul Gordon marié à Louise Pothier. Après une nuit de sommeil, il répond à sa demande et découvre que Nancy est la fille de Rita Piché et que d’autres membres de la fratrie désirent le rencontrer. Pendant 12 heures, Paul, Nancy, Pierre Morin et autres ont échangé. Drôle de sentiment que d’entendre parler de gens qu’il connaît par la bouche d’étrangers.

 

Un cadeau du ciel

En 2019, une nouvelle cousine, Claudine Hébert, fait son apparition sur Ancestry. Elle est du côté paternel. Paul est donc un « Hébert » et non un « Gordon ». Il a quatre frères et quatre sœurs, pas tous prêts pour aller plus loin. Lorsqu’il a rencontré sa sœur Line, elle lui a dit que lorsqu’elle l’avait vu passer en auto, elle avait vu son père passer…

 

Pour conclure, Paul intitule ce segment « ma vie et ses intrigues ». À quelques reprises, des événements intrigants et plutôt inusité sont arrivés. Il en présente cinq :

 

1. Sa fille travaillait comme surveillante dans une école et c’était mise amis avec une professeur, laquelle était, en fait, la sœur de son père, sans qu’elle le sache.
2. Son épouse garde leur petite-fille. Celle-ci lui dit : « Papi s’appelle Hébert? » « Oui » lui répondit sa mamie. La petite lui dit « J’ai toujours dit que je me marierais avec un monsieur Hébert ».
3. Une dame au kiosque de dégustations chez Costco était une autre sœur de Paul, sans qu’il le sache.
4. Lors d’une visite familiale au cimetière, pour aller se recueillir sur la tombe de sa mère Rita Piché, Paul attendait, appuyé sur une pierre tombale. Lorsqu’il regarde l’écriture sur la pierre, il lit « HÉBERT »
5. Il écoutait assidûment l’émission « Le temps d’une paix » et son personnage favori était Siméon Desrosiers, joué par le comédien « Paul Hébert ».

 

Et, pour terminer, jour d’enregistrement de cette émission, le 28 mai, c’était l’anniversaire de naissance de sa mère d’origine et de son père adoptif. Que de coïncidences dans cette vie!

 

Pour Paul, qui n’a jamais voulu impressionner personne, mais qui a voulu survivre, il dit que la vie est un grand livre avec ses moments tristes et ses moments heureux. Si on ne tourne pas la page, on ne sait pas ce qu’il y a au prochain chapitre.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si oui, vous pouvez joindre Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Ça reste dans la famille » par Michel Rivard : https://www.youtube.com/watch?v=AUZ5T1wiGUA

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La saison s’achève. Encore trois émissions pour cette saison. Nous serons de retour avec la rentrée scolaire de septembre. Mais, encore trois émissions intéressantes vous attendent.

 

Cette semaine, Normay reçoit Carole Binette, une dame persévérante, courageuse, tenace et patiente. Nous vous invitons à écouter cette émission, il s’agit d’une histoire rocambolesque remplie de multiples dénouements.

 

Elle a débuté ses recherches en 1982, suite à la demande d’un ami. Les années passent et rien ne bouge car le dossier de sa mère est introuvable. C’est en 2012 qu’elle repart la machine et apprend qu’avec les nouveaux outils de travail, sa mère a été retrouvée décédée à 80 ans, enterrée dans un cimetière juif de la région de Montréal dont la pierre tombale serait sur Internet. Avec les indices qu’elle avait, Carole entame des recherches à plusieurs endroits. Grâce à Sue Diamond, une personne très importante oeuvrant dans la communauté juive à différents niveaux, elle obtient des contacts et ressources pouvant l’aider à retracer ses origines. D’après les renseignements qu’elle possédait, sa mère pourrait être Maria Kovacs (1922-2003), enterrée à Laval. Avec l’aide d’un généalogiste de Budapest, on trouve les certificats de naissance d’elle et de ses frères, nés en Hongrie, ainsi que d’autres indices importants. Google aidant, d’autres pistes lui sont possibles, dont son lieu de résidence à son décès. En poursuivant sa quête, elle réussit à trouver l’identité de la personne étant responsable de sa curatelle, l’identité des grands-parents, etc.

 

En passant par Sherbrooke, Toronto, Budapest, Angleterre, Montréal, Washington et bien d’autres endroits au Canada, tant en généalogie que du côté muséal, des Sœurs de Notre-Dame-d-Bon-Conseil, des associations diverses et du Mouvement Retrouvailles, elle trouve de nombreuses informations, lesquelles se regroupaient.

 

De fil en aiguille, d’années en années, d’une recherche à l’autre, Carole a réussi à trouver ses origines, à obtenir l’identité d’un oncle étant passé par l’Australie et d’une cousine au Canada.  Encore plusieurs questions demeurent sans réponse, mais au moins, elle a pu obtenir une partie de son histoire, savoir que sa mère était une bonne dame très appréciée et de bons résultats. Tout un voyage que ces années de démarches!

 

Avec un supplément d’informations obtenues de Immigration et citoyenneté – Ottawa, elle découvre encore des bribes de sa vie. Elle retrouve également une personne ayant bien connu Maria, sa mère. Elle lui a appris des pans de sa vie, plutôt tristes.

 

Elle a aussi pu trouver l’identité de son père, par ses correspondances d’ADN et les lignes généalogiques. Gabor Kun serait son père, arrivé à Montréal en 1928 de la Hongrie. Son père aurait été un cambrioleur, ayant été incarcéré pour vols divers. Il était marié lorsqu’il a rencontré Maria. Elle poursuit ses démarches de ce côté. La connaissant, elle ne lâchera pas le morceau!

 

 

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez joindre l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Je pars à l’autre bout du monde » interprétée par Beyries : https://www.youtube.com/watch?v=tr4oYvv152A

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Normay renoue avec une personne qu’elle a croisée lors des émissions de retrouvailles de Claire Lamarche. Il s’agit de Renée Tanguay, une ancienne recherchiste de cette émission, autrice du livre « Retrouvailles – Sous le sceau du secret ». Renée a été adoptée à l’âge de 8 mois, en 1955, par des parents merveilleux qui avait déjà cinq filles, dont la plus jeune avait 9 ans. Donc, avec son histoire, laquelle ressemble à un roman, et celles de plusieurs personnes qu’elle a pu rencontrer de par son travail, l’idée d’écrire un roman a pris forme, après avoir hésité et douter. Elle nous parle des mères qui ont refusé les retrouvailles pour plein de raisons légitimes. On ne juge pas. Elles avaient de grands enjeux et plusieurs ont vécu des drames incommensurables. Certaines ont été reniées par leur famille, d’autres ont dû s’expatrier, etc. Elle a mis neuf années à concocter ce magnifique roman, lequel est pour rendre hommage à sa famille adoptive, à son père d’origine, à sa fille et au millier de personnes adoptées au Québec.

 

Personnellement, elle avait demandé ses antécédents sociobiologiques à la naissance de sa fille, sans plus. C’était, pour elle, sa famille. Mais, peut-être y a-t-il une famille quelque part ailleurs…

 

C’est le jour de la fête des mères de mai 1999, suite à une émission spéciale de Claire Lamarche, intitulée « Pour la fête des mamans, je veux retrouver mon enfant », qu’elle a fait sa demande officielle de retrouvailles, sans aviser qui que ce soit. En novembre 1999, elle apprenait que sa mère avait été retracée et en janvier 2000, la travailleuse sociale lui annonçait qu’elle lui avait parlé et qu’elle allait également retrouver le père et 3 sœurs vivantes, 1 étant décédée. Wow! Renée ne s’attendait pas à cela. Après des échanges de lettres et de photographies, c’est en février qu’elle a pu parler à sa mère, très excitée par cette conversation. Elle a également parlé à son père, lequel avait la même voix que son père adoptif, une voix base et calme. Il lui a dit « Bonjour Renée, c’est ton papa qui parle. ». Quel bonheur!

 

Les retrouvailles se déroulent et Renée apprend que, sauf sa grand-mère maternelle, personne ne connaissait son existence. Disons que ça peut bouleverser des vies et que ça se passe comme dans des montagnes russes : joie, questions, jugement… c’est très mitigé, pas toujours évident. Lorsque l’on entreprend de telles démarches, on ne sait pas qui se cache de l’autre côté de la porte, et ce, tant d’un côté comme de l’autre. C’est un risque réciproque.

 

Fait du hasard, sa mère lui annonce qu’une de ses sœurs, une infirmière, devait passer à l’émission de Claire Lamarche lors de la visite du Dr Patch Adams. Elle ne savait pas que Renée travaillait de pair avec Mme Lamarche. Un hasard incroyable ! Elle aurait pu la rencontrer sans savoir.

 

Au final, ses retrouvailles lui ont permis de se retrouver, de guérir, un tant soit peu, sa blessure, son insécurité affective. Les personnages de son roman sont fictifs, mais basés sur des sentiments et comportements réels vécus par plusieurs, que ce soit Marie, Chloé ou Rose. Renée en a fait une fin lumineuse, remplie d’espoirs. Un magnifique roman à se procurer en ligne chez Bouquinbec et bientôt sur www.leslibraires.ca

 

 

 

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Chanson (référence) « Y'a une étoile pour vous »d’Angèle Arsenault : https://www.youtube.com/watch?v=c8Sk1ArA668

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Cette semaine, quelques jours après la fête des mères, Normay reçoit Marie-Pierre Vincelette, une mère d’origine qui a confié son fils à l’adoption. Elle avait 20 ans à sa naissance et résidait à Ottawa. Son fils, prénommé Sébastien, est né à l’Hôpital Monfort d’Ottawa, le 12 mai 1993 et a été adopté par un couple de la région. Ils l’ont prénommé Alex. Le couple avait déjà adopté une petite fille, laquelle avait 5 ans à ce moment. Le père adoptif était policier et la mère était infirmière.

 

Mme Vincelette a rencontré ce couple durant sa grossesse et a choisi de leur confier son fils. Ils étaient gentils, aimables et feraient de bon parent pour son petit garçon. Elle a pu recevoir quelques nouvelles et des photographies jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 7 ans.

 

Elle n’avait jamais entamé de démarches pour le retrouver, jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, elle se lance. Elle est accompagnée par une préposée qui travaille dans son lieu de résidence, laquelle l’aide et la soutient. Maintenant, elle va bien. Elle va beaucoup mieux qu’à l’époque de la naissance de son fils. Elle aimerait bien pouvoir avoir de ses nouvelles, voir des photos, connaître un peu sa vie, son état de santé, etc. Elle voudrait tant avoir un contact avec lui.

 

Si quelqu’un reconnaît cette histoire, vous pouvez contacter le Mouvement Retrouvailles pour la suite.

 

Bonne chance à Mme Vincelette dans cette nouvelle démarche.

 

 

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Chanson (référence) « Je voudrais tant que tu sois là » par Serge Lama : https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=nbtqwjz0DJk

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Cette semaine, Normay s’entretient avec Nancy, un membre de la fratrie de Pierre Morin qu’elle a eu le plaisir de recevoir à quelques occasions. Lors du dernier colloque du Mouvement Retrouvailles, Pierre participait en présence de membres de sa fratrie, dont Nancy, la cadette de la famille. Aujourd’hui, elle nous parle de son expérience.

 

En fait, Nancy connaissait l’existence d’un demi-frère que sa mère avait confié à so frère et son épouse. Malheureusement, ce couple s’est dissout et l’enfant a été confié à la Crèche St-Vincent-de-Paul de Québec. Sa mère n’a pas été en mesure de le retracer. Nancy étant jeune lorsqu’elle a appris cette histoire, elle ne pouvait rien faire. Elle avait toutefois une photo de ce frère aîné.

 

Lorsque Pierre l’a approchée, de façon très douce, elle n’était pas très surprise, mais bien heureuse. Ils se sont rencontrés à Québec et ont échangés des informations et des photographies. Pierre, maintenant appelé le Colombo de la famille, a trouvé d’autres frères, dont un pour qui Nancy connaissait aussi l’existence, soit Paul. Mais plusieurs mystères restaient à éclaircir. Il s’agit d’une belle fratrie. Plein de comparaisons sont effectuées entre eux et plein d’histoires de vie aussi.

 

Leur mère a eu plusieurs enfants, dont Nancy et sa sœur jumelle Carole, Pierre Morin (adopté), Paul Gordon (qui a connu sa mère comme étant sa tante), Pierre Arbour (retrouvé plus tard), Daniel (qui a connu sa mère mais qui a été en famille d’accueil), Darla (décédée aux Îles-de-la-Madeleine. Il y a une possibilité pour un ou deux autres qui seraient résidents des États-Unis.

 

Nancy dit que plus elle connaît ses frères, plus elle connaît sa mère et comprend de mieux en mieux son parcours de vie. Ces retrouvailles sont très enrichissantes, tant pour elle que pour la fratrie.

 

Normay devrait éventuellement recevoir un autre membre de cette fratrie, soit Paul.

 

À suivre.

 

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Chanson (référence) « Je nous veux » par Céline Dion : https://www.youtube.com/watch?v=dZ8zU1gvWeQ

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Lors du dernier colloque annuel du Mouvement Retrouvailles, Normay a rencontré Marie-France Ferland, une personne adoptée qui a vécu des retrouvailles et qui accepte aujourd’hui de nous en parler.

 

Avant de parler de son parcours, Marie-France dit avoir passé de beaux moments au colloque et d’avoir assisté à de belles conférences.

 

Elle est née au début des années 1950 et a su, très jeune, qu’elle avait été adoptée, mais ça demeurait un sujet un peu tabou dans la famille. Elle a traîné longtemps le poids du secret. Elle avait peine à en parler sans devenir très émotive. Un jour, elle a décidé d’entamer les démarches de retrouvailles, mais, à répétition, elle s’est fait dire que sa mère était malheureusement introuvable. Donc, elle avait probablement donné un faux nom à l’origine.

 

Il y a 6-7 ans, Marie-France a décidé de joindre le Mouvement Retrouvailles. Elle y a rencontré bien des gens et a décidé de faire son profil d’ADN. Les lois québécoises étant plus permissives, elle refait sa demande, mais toujours le même résultat. Elle obtient un nom pour sa mère, Lucille Auclair, mais toujours introuvable.

 

Marie-France savait que sa mère l’avait réservée pendant 5 mois. Mais pourquoi une mère qui réserve son enfant aurait donné un faux nom ? Mystère et boule de gomme selon la psychologue Lucie Bourdeau.

 

Grâce à une correspondance ADN, soit une cousine de 3^e degré, laquelle était généalogiste qui l’a grandement aidée, elle a découvert que la sœur de la grand-mère de celle-ci avait épousé un Auclair. Ils ont retrouvé une « Cécile » Auclair. La nièce de celle-ci a fait un test d’ADN et il s’est avéré qu’elle était la cousine germaine de Marie-France. De plus, une autre cousine plus âgée se rappelait que sa tante Cécile était arrivée enceinte et mal prise… Le secret venait d’être révélé. Cécile = Lucille. Marie-France a été accueillie dans une famille formidable.

 

Du côté paternel, son grand-père a été identifié par l’ADN, mais il n’a pas été possible d’identifier lequel de ses fils serait le père. Cependant, plusieurs cousins et cousines ont également très bien accueillie Marie-France et ça lui suffit.

 

Elle a même joint l’Association des Auclair d’Amérique. Ça été une façon de sortir du placard et de se positionner comme une Auclair.

 

Toutes ses réponses l’ont aidé à se sortir de ce secret initial. Un baume sur les plaies du passé.

 

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Chanson (référence) « Famille pour famille » par Anne Sylvestre : https://www.youtube.com/watch?v=YqfSPCj07YI

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Encore cette semaine, Normay reçoit une autrice, Johanne Després. Johanne a été pendant 40 ans, thérapeute en relation d’aIde, mais à la base, une personne confiée à l’adoption. Son livre « Illégitime » qu’elle nous présente aujourd’hui est son histoire teintée par les couleurs de sa profession. Dès le début de son écriture, le titre s’est imposé car pendant 68 ans de sa vie, elle a vécu avec ce sentiment d’illégitimité, même si elle a été adoptée légalement en 1957.

 

Son livre illustre bien la blessure d’abandon et le trouble de l’attachement y étant relié, mais également les démarches de reconstruction et de réparation qui s’en sont suivies. Elle espère que les personnes confiées à l’adoption se donnent le droit de se sentir illégitime, même si elles ont été élevées dans un milieu sain. Oui, le conflit de loyauté existe envers les parents adoptifs et, encore aujourd’hui, empêche certaines personnes à aller de l’avant. Il ne faut pas se le cacher, il y a eu un abandon à la base; un geste d’amour, mais non choisi.

 

Son livre se veut un hommage à sa mère, mais aussi aux femmes ayant dû laisser leur enfant.

 

Une phrase l’a frappée, à un moment de sa vie. Sa psychologue lui a dit : « Vous n’avez pas été présentées. » C’est trop vrai! L’adopté n’est pas présenté à sa famille… Maintenant, cette autobiographie la présente à tous!

 

Ce livre aidera assurément plusieurs personnes confiées à l’adoption et instruira les personnes non touchées par le monde de l’adoption. L’expérience acquise tout au long de ses démarches, le soutien qu’elle a été cherché et sa profession, l’ont aidé dans son parcours qui a duré plusieurs années.

 

Un excellent livre à vous procurer, rempli de clarté et de vérités.

 

Pour toute question et/ou commentaire : johannesadespres@videotron.ca ou directement sur sa page Facebook à Johanne S. Després, autrice. Pour vous procurer cette autobiographie : https://boutique.bouquinbec.ca/produit/illegitime/

 

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Chanson (référence) « L’amour est une maison » de Yves Duteil : https://www.youtube.com/watch?v=Og2_txxQcT8

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Cette semaine, Normay reçoit Claude Knight, auteur du livre « Jean Corbeil – L’orphelin – 1934 ».  D’entrée de jeu, Normay mentionne de ne pas faire de recherche, car il s’agit d’une histoire créée par Claude Knight, lequel n’est pas une personne adoptée, ni un orphelin. Il a eu l’idée d’écrire ce roman suite à différentes demandes qu’il a pu lire un peu partout. Fait cocasse, lors du lancement de son livre, une dame lui a dit « Vous avez écrit mon histoire! ». Mais, il lui a mentionné qu’il s’agissait d’une histoire inventée de toutes pièces, mais que si celle-ci-peut aider des personnes concernées, il aura réussi.

 

Claude Knight fait la lecture de segments tirés de son livre, pour vous donner un avant-goût de la suite. Dans les pages qui suivront, vous découvrirez, en parallèle, les histoires de Diane, du petit Jean et de Sr. Ginette, ainsi que des conditions difficiles de l’époque et des nombreux tourments de cette belle triade.

 

Un livre rempli de vérités et d’émotions en montagnes russes.

 

Il nous parle brièvement de ces autres livres, non reliés à l’adoption.

 

Pour visiter le site Internet de Claude Knight : https://claudeknight.wixsite.com/my-site-1

Courriel :  knightclaude@hotmail.com

Pour vous procurer le livre :
https://www.leslibraires.ca/livres/jean-corbeil-l-orphelin-1934

 

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Chanson (référence) « Dix mille ans encore » par Nana Mouskouri : https://www.youtube.com/watch?v=7Byf1aMtsd4

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Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-coeur-25-avril-2025-claude-knight-auteur/s-V21AnWj9rwN?si=1ced523e9b104711a33c3d10a4d77182&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

Line Dragon a été reçue à cette émission en 2023. Deux ans plus tard, où en est-elle rendue avec ses recherches?

 

Grâce à un cousin, elle aurait trouvé son père, avec qui elle a passé du bon temps en compagnie de sa fille. Un homme fin, drôle et avec qui elle a des ressemblances. Sa fille était bien contente de connaître ce grand-papa. Il a accepté de faire son profil d’ADN avec Ancestry pour confirmer le tout. Ils attendent maintenant les résultats et ils espèrent qu’ils seront positifs.

 

En 2020, Line avait retrouvé un demi-frère et une demi-sœur, Claude et Claudia, des jumeaux. Leur mère a confié quatre enfants à l’adoption. Les jumeaux sont nés en 1974, Line en 1972 et il y aurait une demi-sœur née en 1970. Elle serait de Coaticook. Actuellement, des recherches sont effectuées pour la retrouver. Une demande a été faite depuis l’entrée en vigueur des nouvelles mesures législatives en juin 2024. Ils sont tous trois prêts à l’accueillir.

 

La mère des enfants a refusé une rencontre lorsque Line a fait une démarche de retrouvailles. Line respecte le tout. On ne peut pas juger personne. Elle avait certainement ses raisons pour prendre une telle décision. Les jumeaux savent qui elle est car elle les a gardés pendant une année avant de les confier aux grands-parents et, par la suite, les faire adoptés par sa sœur, leur tante biologique. Les quatre enfants ont la même mère, mais des pères différents. Claudia a fait une démarche d’ADN afin de trouver leur père d’origine. Line la référée à son ange qui l’a aidée avec son dossier.

 

Line est très heureuse du dénouement des dernières années. Après un pas de recul, elle a repris les cordons et a finalement obtenu des résultats. C’est une fonceuse et elle ne cessera pas ses démarches si le résultat d’ADN de son père « potentiel » était négatif.

 

Nous lui souhaitons une belle continuité et espérons que leur demi-sœur sera retrouvée bientôt.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez joindre l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Parler à mon père » par Céline Dion : https://www.youtube.com/watch?v=_LTsjwiTN7w

Loin des yeux, près du cœur : https://www.facebook.com/loin.mr.aer

Mouvement Retrouvailles : https://www.mouvement-retrouvailles.qc.ca

https://www.facebook.com/MouvementRetrouvaillesAdopteesNonAdopteesParents

 

Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-cur-18-avril-2025-line-dragon-adoptee?si=8d32532611d24bc3abd4515e99a7679b&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

Cette semaine, Normay échange avec Sylvie Bérard, une personne adoptée ayant mis sur papier son histoire. Son livre « Mamy Blues » sera présenté lors de notre colloque du 3 mai prochain à Trois-Rivières, mais, entretemps, Sylvie nous donne un aperçu très invitant.

 

D’emblée, Normay n’a qu’un mot pour nous la décrire « Persévérante ». Après 30 années de recherches, de bouleversement, d’inquiétude et de persévérance, Sylvie a réussi à renouer avec son passé, ses origines. Le titre de son livre fait référence à la chanson de Roger Whittaker, Mamy Blue. Cette chanson, Sylvie l’a écoutée en boucle pendant des années. C’était un 45 tours (microsillon) laissé dans ses choses lors de son adoption. Le sentiment de « blues » de la mère, ressenti tout au long de sa vie, a servi à intituler son livre « Mamy Blues ».

 

Pendant ses 30 années de recherches, à différents moments de sa vie, des émotions fortes ont été ressenties, notamment à la naissance de son fils. Elle a réalisé comment la génétique était forte. D’où lui vient cette chevelure, la couleur de ses yeux? Il s’agissait d’un sentiment d’ignorance face à certains traits. Que d’émotions!

 

Être adopté et/ou être un parent ayant dû laisser son enfant à d’autres mains apporte son lot d’émotions, malheureusement minimisées par les personnes de l’entourage, non concernées par l’adoption. Sentiments de vide, de peine, de honte, d’abandon, etc. Plusieurs disent que la personne adoptée a été chanceuse, qu’elle a un devoir de reconnaissance envers ses sauveurs. Il s’agit d’un langage non constructif et il faut cesser de souffler de tels mots. Pour le parent, céder ses droits parentaux est un exercice difficile à vivre. C’est un traumatisme, une honte pour certaines femmes. Elles ont été stigmatisées et jugées. Il ne faut pas répéter l’expérience. Pour ce parent, il est important de ne pas rester avec son secret et de pouvoir en parler. L’empathie, la bienveillance et l’accompagnement sont plutôt des avenues à prendre avec les personnes touchées.

 

Sylvie a retrouvé ses origines grâce aux tests génétiques et est allée chercher de l’aide auprès d’une psychologue et d’un thérapeute. La lecture du livre de Lucie Bourdeau, « Les retrouvailles en adoption : Une quête de soi », l’a beaucoup aidé à comprendre certaines choses. Il est important de ne pas être seul(e) dans cette démarche. L’accompagnement et la préparation sont deux choses très significatives. Il faut faire les étapes une à la fois, ne pas se créer d’attentes (on s’en créé tous…). Il arrive souvent que l’on idéalise le tout, mais que la réalité est toute autre.  Qui a-t-il derrière la porte? On l’ignore. Il se peut que la personne que nous allons découvrir ne vive pas les mêmes émotions que nous. Dans le cas de Sylvie, pour sa mère, les retrouvailles lui ont fait revivre le trauma de l’époque. C’était un choc. Sa mère l’a gardé avec elle pendant une année. À la séparation du couple, Sylvie a été placée en famille d’accueil pendant un an et demie et a été adoptée à l’âge de 2 ½ ans à la Crèche de la Réparation. Sa mère a tenté de la reprendre à 4 ans, mais il était trop tard. Sylvie a aussi appris que sa mère a pris de ses nouvelles jusqu’à ce qu’elle atteigne ses 18 ans. Vous pouvez comprendre comment elle a pu vivre ses retrouvailles toutes ces années plus tard.

 

À la lecture de « Mamy Blues », vous en saurez plus. C’est un rendez-vous lors du prochain colloque. Notez qu’il est encore possible de s’y inscrire, mais faites-vite!

 

Bonne semaine.

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez joindre l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche et/ou partager votre histoire. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

 

Chanson (référence) « Mamy Blue » de Roger Whittaker : https://www.youtube.com/watch?v=LakYAyz2PXU

Loin des yeux, près du cœur : https://www.facebook.com/loin.mr.aer

Mouvement Retrouvailles : https://www.mouvement-retrouvailles.qc.ca

https://www.facebook.com/MouvementRetrouvaillesAdopteesNonAdopteesParents

 

Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-coeur-11-avril-2025-sylvie-berard-autrice/s-RuT4vgt91r5?si=c8a066edd83244738e964934eed3dd93&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing